Suite à une correspondance du Porte-parole du CCST adressée à l’ASOZOF, et ayant pour objet la demande d’ouverture des négociations sur la plate-forme de revendications de la CCST, l’ASOZOF et la CCST ont convenu de se retrouver au siège du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), le mercredi 22 février 2017 à 10 heures.
Parmi tant d’autres représentants de la CCST, on note :
- NOUWOSSAN Komlan de l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT),
- AMAKOUE Atchindé de l’Union Générale des Syndicats Libres (UGSL),
- GUEZO Adjé Koffi du Groupe des Syndicats Autonomes (GSA),
- KAMAN Kessikoma de la Confédération Nationale des Travailleurs du Togo (CNTT).
Du côté de l’ASOZOF, on note :
- SITTI Anani, Directeur Exécutif,
Mme DAYO Ama, Assistante de Direction.
Après les salutations d’usage et le mot de bienvenue, le Porte-parole a présenté la CCST avant de rentrer dans le vif du sujet à savoir l’ouverture des négociations sur la plateforme de revendications de la coordination. Il a présenté le contexte général des négociations et a précisé le contexte particulier de la Zone Franche.
Les revendications d’ordre général reposent sur quatre points (04) suivants:
- l’application de la Convention Collective Interprofessionnelle (CCI),
- L’élaboration et l’application des conventions collectives sectorielles,
- La situation des retraités,
- La création des comités d’entreprises dans les entreprises de plus de vingt-cinq (25) travailleurs,
S’agissant de la Zone Franche, il a fait remarquer que certaines dispositions de la Convention Collective de la Zone Franche ne sont pas appliquées. Elles sont les suivantes :
- La signature de contrat de travail à l’embauche, dès le début du travail afin d’éviter les abus liés au mauvais traitement salarial des travailleurs,
- La classification des salariés suivant les postes de travail pour lier la rémunération à l’effort de procuration,
- L’assurance-maladie de tous les travailleurs, au regard des conditions de travail difficiles dans ce sous-secteur.
Le porte-parole déclare vouloir rencontrer les chefs d’entreprises eux-mêmes et négocier directement avec eux, parce que les négociations doivent déboucher sur la révision de la Convention Collective de la Zone Franche, ou l’ajout d’annexes à la convention susvisée.