La délégation du cabinet JAT CONSULTING était composée de : M. Joël AGBEMELO, Directeur Général et Mme YOVO, Assistante.
Dans son propos liminaire, M. Joël AGBEMELO a présenté le projet de Plateforme industrielle d’Adétikopé qui va s’étendre sur 130 hectares aménagés avec des voies d’accès, des infrastructures, des locaux pour les Douanes, les casernes de Sapeurs-pompiers, le traitement des eaux usées, le forage, l’électrification, un château d’eau, etc. Puis il a rappelé les impacts négatifs sur le milieu notamment la pression sur les ressources en eau, la biodiversité (faune-flore). Pour clore son propos, il a noté entre autres impacts positifs, la création d’emploi. Enfin, M. Joël AGBEMELO a conclu en disant qu’à la fin de l’année 2021 le parc sera totalement aménagé.
Prenant la parole pour ses avis et commentaires, le Président ADODO a d’abord salué l’aménagement et la construction du parc industriel d’Adétikopé. Selon lui, ce projet ô combien important pour le développement économique de notre pays vient résoudre un des maux dont souffre l’ASOZOF à savoir le manque de terrain pour l’industrie. Le développement du site industriel d’Adétikopé est le bienvenu, a-t-il clamé ! Il a salué alors la vision des plus hautes autorités du Togo. Puis il a indiqué qu’il a visité des parcs industriels à Hong Kong, en Ethiopie, en Chine, au Gabon, etc. et que les parcs industriels constituent l’épine dorsale du développement industriel d’un pays.
Le Président ADODO a insisté sur l’axe 2 du PND, « Développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ».
Selon lui, il est nécessité d’avoir des coûts abordables, compétitifs et attractifs de toutes les prestations de services du parc industriel d’Adétikopé.
Les facteurs de production (l’électricité, l’eau, le téléphone, les télécommunications, etc.) doivent être à des coûts compétitifs afin que l’entreprise soit compétitive, a-t-il déclaré. Puis il a ajouté que la fiscalité ne doit pas être trop lourde pour les entreprises.
Le Président ADODO a saisi l’opportunité de cette séance de travail pour faire des recommandations. Ainsi, il a indiqué qu’il est nécessaire de préserver la confiance en long terme.
La protection des industries locales notamment la protection douanière contre la pénétration facile de nos marchés est un élément clé du développement de l’industrie togolaise et de la consommation des produits togolais.
Le bon fonctionnement de la justice a aussi pour effet de combler les attentes et la confiance des opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers.
Comme suggestion, le Président ADODO a insisté sur la nécessité que le projet prenne en compte les riverains et la ville d’Adétikopé. C’est très important pour la réussite que nous voulons à cet ouvrage de développement, a-t-il précisé, avant de marteler qu’il met en garde contre la mise à l’écart des riverains et de la ville d’Adétikopé.
Pour avoir une main d’œuvre qualifiée, il faut des écoles techniques et des écoles industrielles. Le parc industriel d’Adétikopé peut être une opportunité pour développer ces filières.
Enfin, le projet dans son développement ne doit pas oublier l’électrification et le forage dans toute la ville d’Adétikopé.
Le développement du site industriel d’Adétikopé ne doit pas perdre de vue la construction de cités pour le logement des travailleurs (location), ainsi que les restaurants, etc.
Tout ceci contribuera à retenir les gens à Adétikopé et à développer la ville.
Elliott Anani SITTI,
Directeur Exécutif de l’ASOZOF.