Source : www.togo-port.net
HISTORIQUE DU PAL
L’histoire de l’industrie maritime et portuaire du Togo est étroitement liée à l’histoire coloniale du Pays. Elle a commencé avec les Allemands qui construisent en 1890 un wharf en bois sur des pieux métalliques. Suite à un incendie, cet édifice sera remplacé en 1904 par un 2ème wharf en charpentes métalliques sur pieux en béton. Mais ce wharf sera emporté en 1911 par un raz de marée. Ce qui a amené à l’édification en 1912 d’un troisième wharf avec une passerelle coudée, mais également endommagé par une tempête en 1924.
A la fin de la Première Guerre mondiale, une opération conjointe franco-britannique force les Allemands, retranchés à Atakpamé (capitale de la région des Plateaux), à capituler dès le mois d’août 1914. Le Togo est placé sous mandat de la Société des Nations (SDN). Sur décision de la SDN prise le 10 juillet 1919, la France et l’Angleterre se partagent l’occupation du territoire togolais.
C’est ainsi que les Français construisent un autre wharf dont l’exploitation démarre en 1928. C’est en 1959, que les Autorités Togolaises d’alors décident de doter le Togo d’un port en eau profonde, vu l’incapacité du wharf français à faire face à l’accroissement du trafic, malgré son renforcement au cours des années 1955 et 1956.
Le 27 avril 1960 le Togo devient indépendant et le 20 juillet de la même année un accord de coopération économique et technique entre la République Fédérale d’Allemagne et la République Togolaise est signé pour la construction d’un port. Les études de faisabilité sont confiées au Cabinet Lackner. Le 23 novembre 1962 a lieu la pose de la première pierre pour la construction du Port de Lomé. Les travaux qui ont été confiés à un groupement d’entreprises allemandes, vont démarrer en 1964 pour s’achever quatre années plus tard.
Le Port de Lomé sera inauguré le 26 avril 1968 et la date du 1er mai 1968 est reconnue comme date de démarrage officiel de l’exploitation du Port de Lomé. Cependant, le 21 janvier 1967 demeure la date marquante dans l’histoire du Port qui voit pour la première fois arriver la « Birte Hugo Stinnes », son premier bateau à quai.
La configuration du Port de Lomé à ce moment comprenait un môle constitué d’une dalle en béton armé sur pieux en béton précontraint centrifugé de 75 cm de diamètre et de 12 cm d’épaisseur battus à la sonnette.
Vu l’essor des activités portuaires et des trafics annuels qui passent de 252.600 tonnes de marchandises en 1968 à 402.600 tonnes en 1972, l’extension des installations à partir de 1974 était une nécessité. Ainsi, de nouvelles infrastructures sont mises en place : une contre jetée constituée par une brise-lames de 950 m de long et un enrochement de gneiss formant la limite Est du port, un quai minéralier avec un mur de quai en planches d’acier de 210 m, un appontement pétrolier en béton armé construit en ducs d’albe élastiques d’un tirant d’eau de 14 m, une amorce de port de pêche offrant une longueur de quai utile de 70 m et des bâtiments annexes.
En 1980, un second môle est construit et est constitué de 525 m de rideau de palplanches avec couronnement en béton armé. Ainsi le Port de Lomé était fin prêt à accueillir tous les types de navires et de marchandises.
BIENVENUE AU PORT AUTONOME DE LOME
Plaque tournante d’un vaste réseau de distribution, le Port de Lomé offre une étendue de services portuaires uniques et compétitifs. Par sa situation géographique régionale exceptionnelle, le Port est le bras de mer des pays du Sahel. Le Port Autonome de Lomé est le seul port en eau profonde de la sous-région possédant un ensemble Initialement conçu pour un trafic annuel de 400 000 tonnes de marchandises diverses, le port draine aujourd’hui plus de 15 millions de tonnes.
Le Togo, par sa situation géographique, ses ressources humaines et son potentiel économique occupe aujourd’hui une place stratégique pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.
Le Togo qui compte une population estimée à près de 7 millions d’habitants, a choisi depuis l’indépendance, de miser sur sa position géographique privilégiée de pays côtier pour servir de pont de jonction entre l’Europe, l’Asie, l’Amérique et les pays africains sans littoral. Plate-forme de services d’une grande capacité, il assure le commerce et le transit des marchandises vers les pays enclavés. Compte tenu d’une activité industrielle réduite, la grande majorité des importations du Togo est composée de biens de consommation. Le tiers de ces biens est réexporté vers les pays de la sous-région.
UN PILIER DE L’ECONOMIE DU TOGO ET DE LA SOUS-REGION
Avec plus de 15 millions de tonnes de fret traitées en 2015 et 80% des échanges commerciaux du pays y transitant, le Port Autonome de Lomé est l’un des principaux piliers de l’activité économique du Togo. Mais son importance rayonne au-delà des frontières togolaises. Le port est une infrastructure essentielle pour de nombreux pays de la Sous-Région.
Sa position stratégique à égale distance des deux points extrêmes de la Côte Atlantique de l’Afrique, Nouadibhou en Mauritanie et Luanda en Angola, à moins d’une journée de voyage vers plusieurs capitales africaines, fait que ce port, le seul en eaux profondes (16,60 mètres) de l’ouest du continent, se positionne naturellement comme l’escale privilégiée des entreprises commerçant avec l’Afrique.
En témoigne la croissance continue de son activité. Conçu initialement dans les années 60 pour traiter 400.000 tonnes de marchandises par an, le Port Autonome de Lomé traite aujourd’hui plus de 15 millions de tonnes de fret : hydrocarbures, matériaux de construction, oléagineux, vracs solide et liquide, minerai, produits vivriers…
DESSERTE MARITIME
Port de commerce par excellence, le Port de Lomé accueille tous les types de navires de divers continents et opérés par les plus grandes compagnies maritimes : notamment les porte-conteneurs, les pétroliers, les minéraliers, les rouliers, les cargos, les céréaliers, les frigos, les bitumiers, les citernes, les barges et d’autres types de navires.
TRAFIC CONTENEURS
TRAFIC TRANSIT
TRAFIC PAR MODE DE CONDITIONNEMENT