Accueil / Actualités / Point de presse sur le business togolais

Point de presse sur le business togolais

Communiqué de presse : Lancement officiel du rapport pays Doing Business 2020


Lomé, le 31 Octobre 2019  Le chef de l’État SEM Faure Essozimna Gnassingbé a lancé officiellement le rapport pays Doing Business 2020 en présence des partenaires du Groupe de la Banque mondial,  du corps diplomatique et des représentants du secteur privé. Ce rapport qui a pour thème: « Formation pour mieux reformer », a recensé 294 réformes dans le monde.

Le Togo a réalisé des pas de géant dans le processus de mise en œuvre des réformes économiques.

Pour créer un environnement attractif aux investissements, notre pays a engagé des réformes pertinentes sous la conduite de la  Cellule du climat des affaires, placée elle-même sous le leadership direct du Président de la République.

Des avancées et des impacts exceptionnels ont été enregistrés dans différents secteurs à savoir la création des entreprises, le permis de construire, l’accès au crédit, le transfert de propriété et le raccordement à l’électricité.

En effet dans le rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque mondiale publié le 24 octobre 2019, notre pays a réalisé des performances appréciables avec 40 places de gagné, soit une progression cumulée de 59 places sur les deux dernières années. Classé 97e, le Togo figure au peloton des  trous meilleurs pays réformateurs au monde et 1er en Afrique.

En matière d’attractivité, notre est désormais la 7 économie la plus attractive derrière le Botswana (6ème ), la Zambie (5ème ), l’Afrique du Sud(4ème ) , le Kenya ( 3ème ) , le Rwanda(2ème ) et l’Iles Maurice (1er) .

Ces résultats ont été acquis grâce à l’abnégation des hommes et des femmes aussi bien du secteur public que du privé sans oublier les services et conseils de la Société Financière Internationale du Groupe de la Banque Mondiale.

A l’occasion de la cérémonie de lancement du Rapport pays 2020, Madame Sandra Ablamba Johnson, Ministre Délégué, Conseillère du Président de la République et Coordonnateur National de cette institution, a retracé les efforts du Togo en matière de réformes qui ont abouti à ce classement historique. Elle a insisté sur les impacts positifs directs et indirects sur l’économie togolaise notamment sur le taux de croissance, le trafic maritime, le nombre d’entreprises créées, le rôle de la femme dans l’économie, la création d’emplois, les facilités d’accès au crédit.

Selon elle, pour comprendre  le miracle togolais, il faut de toute évidence se référer à trois choses: le choix judicieux opéré par le gouvernement, la volonté politique affirmée, le pragmatisme des plus hautes autorités. La ministre conseillère en charge du climat des affaires s’est dit déterminée à poursuivre les efforts en vue « non seulement d’approfondir les réformes entamées mais aussi à s’attaquer aux indicateurs sur lesquels notre pays a de la marge de progression ».

Le vice-président de la Société financière internationale, Sergio Pimenta, a pour sa part reconnu les progrès du Togo et s’est dit prêt à encourager les investissements vers notre pays. « Le Togo est vraiment l’endroit où le secteur privé doit venir investir en Afrique » a-t-il déclaré. Il a réaffirmé la disponibilité de la SFI à accompagner la dynamique.

Dans son adresse à l’assistance, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbe, s’est félicité de ces résultats qui honorent le Togo tout en conviant les acteurs à plus de persévérance et à maintenir le rythme des réformes afin de parvenir à une croissance inclusive et à la prospérité. « Nous avons toutes les chances d’attirer les investisseurs dans notre pays, alors ne vous lassez pas de faire les réformes ». A lancé le Chef de l’Etat qui a surtout invité les opérateurs économiques à investir davantage.

Les objectifs du Doing Business, les grandes lignes du rapport 2020 et les différents indicateurs ont été présentés à cette occasion par la représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Madame Hawa Cisse Wagué. Elle a salué les efforts et les résultats obtenus. « Le Togo est un exemple à suivre pour beaucoup de pays sur bien des indicateurs » a-t-elle déclaré.

A noter que l’événement a été également marqué par un panel autour du thème « Secteur privé, moteur de croissance ».

Il faut également rappeler qu’au delà des indicateurs Doing Business, le gouvernement dans son ambition de renforcer l’attractivité du pays a initié d’autres réformes non moins importantes entre autre l’adoption d’un nouveau code des investissements, le nouveau code foncier, la loi sur les énergies renouvelables qui comprennent d’énormes avantages au profit du secteur privé.

En image, le président de la Commission de l’UEMOA, PHoto : Commission UEMOA

UEMOA : bientôt un guide sur la gestion axée sur les résultats

La commission de l’Union économique et Monétaire ouest-Africaine (UEMOA) va se doter d’un guide méthodologique  sur la gestion axée sur les résultats.  Après plusieurs améliorations, le document final sera validé les 12 et 13 novembre à Ouagadougou au Burkina Faso.

RELATED POSTS

L’intérêt dudit guide est de donner des orientations aux agents de la Commission sur la pratique de la planification, de la programmation, de la budgétisation, du suivi et de l’évaluation des programmes et projets dans la logique d’application de la GAR.

Son élaboration intervient, selon les informations  dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités Institutionnelles (PARCI) et est portée par  la Direction de la Stratégie et de l’Evaluation (DSE).

Togo : détails des avancées réalisées par indicateur dans le rapport Doing Business 2020

  1. Création d’entreprise

: Réduction du délai de création d’entreprise à moins d’une journée, Possibilité de créer une SARL avec recours ou non au Notaire et recherche du nom d’antériorité en ligne. Le pays occupe désormais le 15 eme rang mondial et 1er en Afrique en matière de création d’entreprises devant les grands géants africains généralement reconnus en la matière, soit une progression de 106 places en deux ans;

  1. Obtention d’un permis de construire

: la dématérialisation des procédures de demande de permis de construire, le Renforcement du contrôle sur le terrain et la délivrance du certificat de conformité à la dernière visite. Des réformes qui ont permis de se hisser à la 127ème  place soit progression de 46 Places en deux ans;

  1. Raccordement à l’électricité

Réduction des frais de raccordement de 50% avec possibilité de payer sur un échéancier pouvant aller jusqu’à 6 mois. Le pays occupe désormais le 99ème rang soit un gain de 43 places en deux ans.

  1. Transfert de propriété :

Réduction drastique des délais de mutation totale (de 18 mois à moins de deux semaines) et également des droits de mutation, Révision du barème des honoraires notaires pour la mutation totale. Conséquence : le pays se classe à la 56eme place soit une progression de 126 places en deux ans ;

  1. 5. Obtention de prêt:

renforcement de la base de données du Bureau Information du Crédit pour une meilleure appréciation des risques et réduction des taux de crédit. Conséquence : progression de 96 places passant de 144ème  place en 2019 à 48ème  place dans le rapport DB en 2020 ;

 

Annexe 2: A propos du Rapport

Le Rapport DB est  un rapport phare, produit d’une collaboration étroite entre la Banque mondiale et la Société Financière d’Investissement, qui examine les régulations qui affectent les différentes étapes de la vie d’une entreprise,  allant de la création d’entreprise,  au commerce transfrontalier, en passant par le paiement des taxes et la résolution de l’insolvabilité. Le classement global sur la facilité à faire des affaires est le résultat de l’analyse de 10 indicateurs dans les 190 économies. Il est important de préciser que Doing Business ne mesure pas l’ensemble des facteurs liés à l’environnement des affaires qui sont important pour les entreprises ou les investisseurs. Par exemple, le rapport ne tient pas compte de la qualité de la gestion du système fiscal, de certains facteurs de stabilité macroéconomiques, de la qualification de la main-d’œuvre ou de la résilience des marchés financiers. Cependant, il faut noter que les résultats du rapport ont encouragé des débats sur la législation des affaires à travers le monde et que de nombreuses études ont été faites sur la corrélation entre les régulations qui répondent aux besoins des entreprises et le développement économique dans les  économies. Pour plus amples informations sur les rapports de Doing Business, vous pouvez visiter le site www.doingbusiness.org de la Banque.

 

Sandra Johnson explique comment le Togo a pu effectuer un bond de 19 places au classement Doing Business

(Agence Ecofin) – Rebondir de 19 places, après avoir reculé de deux marches un an plus tôt. Surtout dans un environnement mondial concurrentiel, et en particulier dans un classement aussi réputé que le Doing Business, où chaque Etat se jette dans la bataille des réformes, pour se faire une place au soleil. Pour un pari, c’en est un. Une prouesse que le Togo a réalisée. Curieux de connaître la recette magique qui a favorisé ce coup de boost, Togo First a rencontré Sandra Johnson. Secrétaire d’Etat et conseillère du Président de la République, la cheffe d’orchestre de cette percée notoire, revient sur les réformes qui ont été engagées pour atteindre ce résultat. Celle qui est à la tête de la Cellule Climat des affaires (CCA), nous parle des retombées que ces réformes pourraient avoir pour le Togolais.

Togo First : Le Togo fait un bond de 19 places dans le Doing Business cette année. Comment réussit-on à un bond aussi extraordinaire en seulement une année ? Quelle a été la recette magique ?

Sandra Johnson (SAJ): Je ne pense pas qu’il y ait eu une recette magique. C’est juste le fruit d’un travail. Un travail collectif, qui demande l’adhésion et la cohésion, et qu’à la fin de la journée, on puisse avoir ce résultat.

C’est aussi le fruit d’un leadership éclairé des plus hautes autorités. Parce que comme vous le savez, il y a deux types de réformes qui ont été faites cette année. Une, relative au cadre institutionnel, avec la mise en place d’une cellule, spécialement dédiée au climat des affaires, et qui est placée directement sous le cabinet du Président de la République. La cellule fait un suivi hebdomadaire avec le Président, grâce à un tableau de bord qui nous permet de suivre l’évolution, d’identifier les difficultés sur le terrain et de corriger le tir, au fur et à mesure.

C’est l’ensemble de tous ces travaux qui ont été faits avec l’implication du secteur privé, des points focaux des divers départements, et des médias, qui nous a permis d’atteindre aujourd’hui ces résultats. En deux mots, c’est une chaîne de valeurs dans laquelle tout le monde s’est impliqué et s’est senti engagé, qui a conduit à cette performance.

Togo First : Pouvez-vous rappeler concrètement les réformes qui ont permis de faire ce bond ?

SAJ : Le Togo a travaillé sur 6 indicateurs. Selon la Banque mondiale, notre pays a validé ces 6 indicateurs, ce qui lui a permis d’être parmi les top-performers au niveau mondial. 6e top performer au niveau mondial, 2e en Afrique, 1er dans la CEDEAO. Et surtout 2e pays le plus attractif dans l’UEMOA, derrière la Côte d’Ivoire et le 4e dans la CEDEAO.

Concrètement, sur la création d’entreprise, nous avons procédé à la libéralisation du capital minimum, la suppression du droit d’enregistrement et timbre, la réduction des procédures au niveau du CFE. Nous avons aussi essayé d’introduire la création d’entreprise en ligne, même si cette réforme n’a pas été prise en compte. Pour la Banque, c’est une réforme qui est en cours.

Pour ce qui est du permis de construire, le Togo a adopté un nouveau décret, l’ancien remontant à 1967. Ce décret sécurise les chantiers, oblige la visite des architectes sur le terrain, avant, pendant et après les travaux. Le Togo a procédé à l’automatisation de la demande du permis de construire, ce qui permet aux architectes d’envoyer leur demande depuis leurs bureaux, sans forcément se déplacer à la mairie ou à l’urbanisme.

S’agissant de l’indicateur relatif au raccordement à l’électricité, un indicateur sur lequel le Togo se place aujourd’hui 1er dans l’espace Uemoa avec un rang de 105ème mondial, loin devant des pays comme la Côte d’Ivoire classée 143ème. Sur cet indicateur, nous avons procédé à la réduction des frais de raccordement de 30%. Au-delà de cette réduction, on a convenu avec la CEET de donner la possibilité à l’entrepreneur d’étaler le remboursement des frais sur 6 mois. Toutefois, le branchement est conditionné par le paiement d’une première tranche. Il y a encore des efforts à fournir dans le secteur de l’énergie, quand nous connaissons les problèmes d’énergie que rencontre notre pays. Mais des actions concrètes existent déjà, et présagent de belles perspectives. On peut évoquer notamment le projet CIZO qui permettra d’électrifier d’ici 2022, plus de 300 000 ménages ou le lancement de la construction de la centrale électrique Kekeli, qui va permettre à plus de 200 000 autres ménages d’avoir de l’énergie supplémentaire, ou encore l’adoption de la loi sur la promotion des énergies renouvelables. Autant d’efforts qui seront bientôt complétés par d’autres réformes en ligne avec l’amélioration des conditions d’accès au raccordement à l’électricité.

Le 4ème indicateur ayant fait l’objet de réformes est le foncier, ce que nous appelons dans le jargon de la Banque mondiale, le transfert de propriété. Sur cet indicateur, le Togo était classé quasi dernier, on était 182ème, aujourd’hui, on est 120ème mondial, soit pratiquement un bond d’une cinquantaine de places. Pour atteindre ce résultat, nous avons mis en place un guichet unique de transfert de propriété pour réduire les délais. Ce délai, selon les points focaux du cadastre tourne autour de 09 jours en moyenne. Vous avez suivi le président de la chambre des notaires dire qu’il a eu son dossier en moins de deux semaines contre deux ou trois ans, il y a quelques mois.

Nous avons procédé aussi à une réforme phare : la numérisation ou le scannage de la quasi-totalité des titres fonciers. La Banque mondiale l’a bien souligné dans le rapport. Cette numérisation a permis aux opérateurs économiques et à la population d’avoir rapidement des copies de leurs titres, au besoin pour procéder aux hypothèques par exemple. C’est une réforme qui non seulement impacte le climat des affaires et par ricochet le classement au DB, mais profite réellement aux populations à la base.

Toujours sur l’indicateur de transfert de propriété, nous avons aussi procédé à l’adoption de nouveaux textes comme le nouveau code du foncier qui renforce la sécurisation foncière.

Le 5ème indicateur porte sur l’exécution des contrats. Un texte a été pris au niveau de l’Ohada, qui concerne les cours d’arbitrage. C’est ce texte qui a profité à tous ses pays membres dans le DB.

Au niveau du Togo, nous avons mis en place des chambres commerciales spécialisées, automatisées en vue de réduire les procédures, le temps et le coût.

Le dernier indicateur porte sur le paiement des impôts. Le Togo a lancé depuis 2016 la télé-déclaration. Elle a été rendue obligatoire pour les grandes entreprises et depuis janvier 2017, a intégré les PME/PMI en vue de réduire les délais.

Voilà en résumé, les grandes lignes des réformes qui ont été faites.

 

 

Doing Business 2020 : les performances du Togo en matière de raccordement à l’électricité

ENERGIES

(Togo First) – 99è sur 190 pays évalués sur le « raccordement à l’électricité » dans le cadre du Doing Business (DB) 2020, le Togo a mené plusieurs réformes pour réaliser cette performance.

Au niveau de cet indicateur, 3 réformes majeures ont été mises en œuvre, rappelle Abbas Aboulaye, directeur général de l’énergie (DGE). D’abord une réduction de 50% du coût de raccordement  pour les entreprises, ensuite une réduction à moins de 30 jours du délai de raccordement contre deux mois et demi en 2017 et enfin, l’efficacité de la fourniture de l’électricité.

Selon le DGE, des efforts ont été consentis en matière de réhabilitation et de renforcement du réseau. Tout ceci a concouru à réduire à 89 heures le temps de coupures sur toute l’année qui compte 8 700 heures. Soit une performance de 99% en matière de qualité du réseau.

Ces réformes ont permis au pays de totaliser 72,6 points dans le Doing Business 2020, soit une  progression de 2,6 points enregistrée.

En 2019, le Togo était à la 105ème place  sur cet indicateur  avec 70 points.

Séna Akoda

 

 

 

Togo : le branchement et le raccordement au réseau électrique sont possibles à partir de 19 000 FCFA

ENERGIES

(Togo First) – La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) annonce une offre promotionnelle sur les branchements et raccordements de compteurs prépayés 2 fils Lafia.

L’opération offrira aux clients désireux, sur la période du 21 octobre au 30 novembre prochain, d’accéder à l’énergie avec plus de facilités.

A partir de 19 000 FCFA, le client peut avoir son raccordement et son branchement Lafia 2 fils. Le solde, qui varie en fonction du compteur installé, sera échelonné sur 11 mois.

Cette nouvelle campagne vise à faciliter l’accès à l’énergie (réseau électrique basse tension) aussi bien en ville que dans les milieux ruraux.

Sa réussite s’inscrira en droite ligne de la visée d’une couverture universelle en 2030.

Séna Akoda

 

 

Togo : il est désormais possible de demander le raccordement Moyenne Tension via la www.ceet.tg

ENERGIES

 

(Togo First) – La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) digitalise la demande de raccordement Moyenne Tension. Elle vient de mettre en place une plateforme numérique en ce sens, au profit de ses clients institutionnels sur son portail web, le www.ceet.tg.

Selon des sources proches de l’entreprise qui commercialise l’énergie électrique au Togo, pour  accéder au formulaire  de dépôt de demande d’abonnement, le client devrait se connecter ici et suivre les instructions.

Cette possibilité offerte aux opérateurs économiques évitera à ceux-ci de devoir se déplacer avant d’introduire leur demande de raccordement MT, relèvent des consultants.

Corrélativement, les clients qui vont introduire en ligne leurs demandes, devraient gagner du temps.

Cette évolution s’inscrit dans le cadre des réformes que met en œuvre la CEET, en ligne avec l’amélioration du Climat des affaires, selon Mawusi Kakatsi , Directeur Général de cette société.

Notons que dans la lignée de l’amélioration de l’environnement des affaires, la CEET avait annoncé la réduction de 50% des frais de raccordement Moyenne Tension (MT).

Séna Akoda

 

 

Sandra Ablamba Johnson : « Au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées devraient être converties en investissements »

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

 (Togo First) – A l’occasion de la présentation ce vendredi 31 octobre du rapport pays du Doing Business 2020 pour le Togo, rapport dans lequel le Togo occupe la 97è place mondiale, Sandra Ablamba Johnson (photo), ministre conseillère en charge du Climat des Affaires  a encouragé le secteur privé à investir davantage au Togo, et à créer plus d’emplois. Elle a lancé à leur endroit cet appel : « au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées, tout en constituant parfois des manques à gagner non négligeables pour l’Etat, devraient être converties en investissements voire création d’emplois par le secteur privé  qui s’est d’ailleurs engagé à jouer sa partition

Déjà, la ministre conseillère note qu’« au-delà des indicateurs, c’est toute l’économie togolaise qui est impactée avec une tendance à la hausse du taux de croissance porté à 5,3% en 2019 malgré un environnement économique international peu favorable. Toutes ces réformes ont généré et continueront de générer des retombées positives pour notre pays ». Entre autres, la progression consécutive en deux ans, des Investissements Directs Etrangers (IDE) à destination du Togo, l’augmentation de crédits dans les services financiers décentralisés, etc.

Performance et satisfaction, mais également des défis !

Si le Togo célèbre une « performance historique » sur fond d’une « immense satisfaction », il reste toutefois beaucoup à faire, alerte la N°1 du climat des affaires au Togo. De fait, précise-t-elle, les progrès réalisés constituent également « un défi  de taille » qui appelle à maintenir le cap, sinon à faire mieux. Et, pour le relever, la recette de la ministre conseillère consistera d’une part, « à approfondir les réformes entamées », et d’autre part, à « s’attaquer aux indicateurs sur lesquels le Togo a de la marge de progression ».

En rappel, sur la période 2018-2019, le Togo a amélioré son climat des affaires sur la création d’entreprises, l’obtention du permis de construire, le transfert de propriétés, le raccordement à l’électricité et l’obtention de prêts. Ces performances ont permis au Togo de gagner 40 points dans le Doing Business 2020 et de devenir le 1er pays réformateur en Afrique et le 3ème au monde.

« Pour la 1ère fois, notre pays a franchi le cap d’un classement à deux chiffres et ce, conformément aux instructions reçues il y a exactement un an. « C’est la plus grande progression pour la 2è année consécutive, soit un total de 59 places en deux ans », s’est exclamée Sandra Ablamba Johnson.

Et, « pour comprendre le miracle togolais sur les réformes réalisées ces derniers mois, il faut se référer à 3 choses : en 1er, les choix opérés par le gouvernement togolais. En 2è point, la volonté politique affirmée et en 3ème point, le pragmatisme et le  leadership des plus hautes autorités », a souligné la ministre.

Séna Akoda

 

 

 

Togo : Cellule Climat des Affaires, la cheville ouvrière des réformes

POLITIQUE

(Togo First) – A deux mois de son 2ème anniversaire, la Cellule Climat des Affaires (CCA) dont les activités ont été lancées le 30 janvier 2018, peut se targuer de résultats remarquables. Coordonnée par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson (photo), cette institution a été au cœur des actions et initiatives gouvernementales visant à gommer l’image de pays « non propice aux investissements ».

Cette réputation peu glorieuse collait au Togo, surtout après avoir enregistré une très modeste performance sur fond de régression dans le Doing Business 2018. « Il y a deux ans, nous étions 156è, et quand le rapport est sorti,  les ministres savent que le jour-là, le conseil des ministres a été chaud. Nous n’étions pas du tout content.  Je n’étais pas du tout content, Nous avons régressé dans l’espace UEMOA », reconnaît Faure Gnassingbé.

De fait, la création de la CCA fut la réponse toute trouvée, après des concertations entre les autorités togolaises et leurs partenaires en développement, évoque le N°1 togolais « Nous avons mis en place la Cellule du Climat des affaires que conduit admirablement la ministre Johnson  et puis nous sommes allés à l’assaut de nos difficultés ».

C’est par un atelier visant à valider le Plan d’actions en vue de l’amélioration du climat des affaires que la CCA a lancé ses activités. Pour le Premier ministre Komi Sélom Klassou, « la CCA poursuivra dans la lignée des importantes réformes entreprises ces dernières années, au rang desquelles la réduction des coûts et délais de création d’entreprise, la facilitation pour l’obtention du permis de construire et de transfert de propriété, la réduction du temps de raccordement à l’électricité, la réduction de l’impôt sur le revenu des sociétés et sur la masse salariale, ou encore le renforcement du partenariat privé-public ».

 

 

Ces réformes étaient nécessaires, au regard de « toutes les tracasseries que les populations vivaient, des difficultés d’obtention du permis de construire et en matière de raccordement à l’électricité », rappelle Faure Gnassingbé.

Et les efforts des uns et des autres, coordonnés par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson, ont permis au Togo d’enregistrer en deux ans, un bond de 59 places, et de passer du 156è rang au 97è mondial.

En image la progression du Togo sur les 12 derniers mois où le Togo a enregistré un bond de 40 places pour se hisser au rang de 3è Top Reformer au monde et de 1er Top Reformer en Afrique.

Faure Gnassingbé : « nous sommes en compétition, nous devons maintenir le cap et accélérer le mouvement, faisons-le et bien ! »

 

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

(Togo First) – Comme annoncé mercredi, le Togo a officiellement présenté ce jeudi à Lomé son rapport-pays du Doing Business. Ceci, au cours d’une cérémonie présidée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, en présence de plusieurs personnalités, du gouvernement, du corps diplomatique, du secteur privé et de la société civile, ainsi que des responsables du Groupe de la Banque Mondiale.

Il s’agissait, lors de cet évènement, de revisiter les avancées réalisées par le Togo dans cet index qui classe les pays sur la planète en termes de facilité de faire des affaires.

Tour à tour, la ministre-conseillère, en charge de l’amélioration des affaires, la représentante de la BM et le vice-président de la SFI ont énuméré les raisons du « miracle togolais », (permettant au pays d’effectuer un bond qualitatif de 59 places en 2 ans, se hissant de la 156ème place à la 97ème place). Ils ont également détaillé les indicateurs sur lesquels le Togo a performé et ceux au niveau desquels des efforts restent encore à faire.

« Les choix opérés par le gouvernement, la volonté politique affirmée et le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités » expliquent cette performance du Togo sur ces dernières années, a affirmé Sandra Ablamba Johnson.

Pour Hawa Wagué, « Tout le groupe de la BM est ravi des résultats et l’engagement du Togo est salué au plus haut sommet ». Et de poursuivre, « Le Togo est un exemple à suivre pour beaucoup de pays sur bien d’indicateurs ».

Sergio Pimenta de son côté s’est réjoui de « ce jour heureux et mérité » pour le Togo et a salué l’engagement personnel remarqué du Président de la République, qui a grandement contribué à ce succès.

« Toutefois des efforts reste à faire et la SFI qui ouvre d’ailleurs ses locaux ce jour au Togo, accompagnera davantage les autorités et le secteur privé pour y arriver ».

Dans son adresse, le n°1 togolais a exprimé sa satisfaction : « Nous avons le triomphe modeste au Togo et nous n’aimons pas fêter nos victoires, mais aujourd’hui, nous laissons nos disputes et nos querelles de côté pour célébrer le Togo ».

Mais il n’y a pas de temps à perdre, a indiqué le Chef de l’Etat, « il faut accélérer le rythme, nous somme en compétition avec les autres ! ».

« Nous avons toutes nos chances d’attirer des investisseurs dans notre pays, alors ne vous lassez pas de faire des réformes », a-t-il adressé.

« Travaillons ensemble à ce que cela se poursuive et se pérennise. Nous n’avons pas le choix, alors faisons-le et bien ! », a conclu Faure Gnassingbé.

Octave A. Bruce

 

 

Doing Business 2020: 3e pays le plus réformateur au monde,  le Togo progresse de 40 places

ECONOMIE

 jeudi, 24 octobre 2019 08:02

(Togo First) – Après avoir fait un bond qualitatif de  19 places l’an dernier, le Togo vient de rééditer l’exploit dans la dernière livraison du Doing Business, l’édition 2020.

Le pays de Faure Gnassingbé fait un bond considérable dans le prestigieux classement de la Banque mondiale, considéré comme la référence sur l’environnement des affaires.

En occupant la 97e  place à l’échelle mondiale, le Togo progresse ainsi de 40 places par rapport à l’édition 2019 de ce document qui fournit des données sur la facilité de faire des affaires après une analyse de 190 économies du monde au regard des indicateurs établis.

Pour la deuxième année consécutive, le Togo apparaît dans le top 10 des économies les plus réformatrices de la planète.  Cette fois-ci, il est même, le pays le plus réformateur sur le continent africain, devant le Nigeria.

Seules 9 économies africaines se classent désormais parmi les 100 premières pour ce qui est de la facilité à faire des affaires : Maurice, le Rwanda, le Maroc, le Kenya, la Tunisie,  l’Afrique du Sud, la Zambie, le Botswana et le Togo.

Les économies qui ont connu l’amélioration la plus notable dans Doing Business 2020 sont l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Togo, Bahreïn, le Tadjikistan, le Pakistan, le Koweït, la Chine, l’Inde et le Nigeria.

 

 

 

Le Vice-président de la SFI, Sergio Pimenta, est à Lomé

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

 jeudi, 31 octobre 2019 10:30

(Togo First) – Sergio Pimenta (photo), vice-président de la Société Financière Internationale (SFI), pour l’Afrique et le Moyen-Orient, est à Lomé ce jeudi 31 octobre 2019, pour l’ouverture des bureaux de son institution au Togo.

Pour l’occasion, le représentant de la subdivision du Groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé devrait être en compagnie de Komi Sélom Klassou, premier ministre togolais, pour présider la cérémonie.

Avant cela, le VP sera en compagnie des officiels du pays, notamment le président Faure Gnassingbe, et des représentants du Groupe de la Banque Mondiale; pour la présentation du rapport-pays du Doing Business. Le document qui, avec pour thématique générale « Maintenir l’élan des réformes », revisitera notamment les importantes avancées enregistrées par le Togo dans ce classement.

Notons que cette implantation physique de la SFI marque la volonté de l’institution d’avoir un contact plus étroit avec les entreprises locales, particulièrement les PME, que la société envisage de soutenir. Une ambition soutenue positivement par l’évolution du climat des affaires, et les performances du pays en ce sens.

Au Togo, outre d’apporter des conseils pour l’amélioration de l’environnement des affaires, la SFI est active à travers un portefeuille de projets de 330 millions $, couvrant des investissements dans les secteurs de l’énergie, des marchés financiers, de la logistique et de la santé, notamment.

Togo: la SFI explore des pistes de financement en faveur des « Nana Benz »

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

 jeudi, 11 juillet 2019 20:19

(Togo First) – Au cours de sa visite au Togo, en qualité de vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sérgio Pimenta a rencontré celles qui avaient fait la fierté des femmes togolaises, grâce à leur sens aigu des affaires et continuent d’impacter la vie économique du pays.

Les femmes du Grand Marché de Lomé, communément appelées « Nana Benz » (pour être parvenues à se procurer des Mercedez Benz grâce au commerce des pagnes, NDLR), ont en effet eu droit à un clin d’œil admiratif du responsable de la SFI.

Celui-ci annonce, via son compte twitter, avoir « discuté avec ces célèbres femmes d’affaires de la façon dont on peut soutenir les femmes entrepreneures du Togo ». A son arrivée au Togo, il déclarait avoir dans son agenda, le projet de rencontrer, entre autres, les clients de SFI et ses prospects.

Les femmes entrepreneures togolaises et plus exactement les « Nana Benz » pourraient-elles se frotter les mains d’avoir décroché un partenaire de référence ?

En attendant cette bonne perspective que laisse entrevoir sa visite au Togo, Sérgio Pimenta affirme, ravi de sa rencontre avec les femmes commerçantes et autres : « J’ai été fasciné par l’histoire de ces générations de femmes commerçantes qui ont été parmi les premières à acheter une Mercedes Benz grâce à leur travail ».

Séna Akoda